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Je n'ai rien à dire. juste à chanter. Même exsangue, j'aimerais pouvoir incarner cette chanson jusqu'au bout, malgré tout. On me prend du sang pour y lire je ne sais quoi...Heureusement la nature me parle juste, me dicte des chants, me relie à l'énergie...salutaire. patience. confiance. Cet objet nécessite un plugin pour être lu ou le fichier n'est pas accessible.Vous pouvez tenter d'ouvrir directement le fichier par ce lien

Comme beaucoup durant ce temps de vacances, j'expérimente l'absence. Je pense pouvoir revenir grâce à mon petit phare. je pars loin vers le nord, dans un pays paisible où calme et sourires semblent appartenir à chaque personne. J'aurais aimé vous laisser avec des extraits de l'excellent DVD de notre concert de juin, mais ma médiocrité technologique m'en a empêché (j'ai pourtant tout essayé !). En guise d'au revoir, je vous laisse donc cette photo de nature en ville, là où je vais aller méditer, dans l'absence même de moi, espérant... [Lire la suite]

Voir le Fichier : jesuislapetite.wma Paroles et musique à 4 mains cachées sous un voile indécent, création de concert à distance, la preuve d'une interpénétration d' âmes se découvrant l'une à l'autre soudainement ou depuis toujours

Les occupations deviennent impossibles par trop de préoccupations. L'écriture n'emplit plus rien, elle se pend au vide. Les musiciens sont partis. Fatigués. Projecteurs éteints. Hier soir j'ai réussi à admirer la lumière épousant d'immenses platanes. Cette nuit à pas d'heure je me suis levée avec le jour et les oiseaux. leurs chants ont samplé une musique en concert désinvolte. Peut-on dormir au solstice d'été ? Non, lorsqu'on est resté sauvage. "peut-on désirer sans souffrir ?", un sujet bouddhiste posé aux bacheliers de... [Lire la suite]

Je me suis isolée dans l'ombre juste avant d'entrer en scène.Seule et terrorisée. Puis j'ai fait face au public que je ne pouvais distinguer. Je ne voyais que du noir, aveugle et sans repère pour tenir le fil...enfin je l'ai retrouvé, en respirant et me parlant intérieurement. Alors j'ai chanté, enchaîné, paniquant, ne sachant rien de ce qui se passait, je ne savais plus rien mais j'ai foncé. Aujourd'hui comme sur cette photo prise 2 minutes avant d'aller dans la lumière, je me sens si seule, si vide....Offrez-moi un mot, une... [Lire la suite]

On dit que le silence est d'orMais je le crois plutôt de fertellement il sent la rouille Et verrouille le corpsDans un lit de mystèresAux taches de soi indélébilesDraps de caresses inextinguiblesTaches de soi indélébilesFlottent dans l'air qui s'évapore L'âme errante se prend de trouilleBrouille les cartes allant de pairOffre un jeu trouble à LuciferRiant de songes impossiblesSi le matin se peint en vertLe coucher en paillettes d'orLa vérité n'a pas de bibleNudité seule se débrouillePour rhabiller l'inéligible Cet objet... [Lire la suite]

Mais non, je ne sombre pas toujours dans le rôle de "l'artiste torturé", j'ai aussi ma fraîcheur innocente et mes envies décomplexées de balancer haut et fort en musique mes mots doux et durs, que dis-je, j'ai LA RAGE !!! Je ne m'accrocherais pas depuis tant d'années si je ne l'avais pas ! Née et restée volcanique, il faut assumer ! Bref, la vie me récupère toujours, je pourrais lui en vouloir pour ça mais non, tant de personnes n'ont pas eu cette chance de pouvoir continuer à rester en vie alors qu'elles aimaient tant.

Moment crucial dans l'entrée en scène : une plongée à l'intérieur pour rassembler toute la densité que l'on souhaiterait offrir et que d'ordinaire on n'oserait épancher, devenir aveugle quelques instants pour affronter la lumière et les regards braqués, dompter le trac, se sentir libre...ne plus trembler et espérer convoquer l'invisible, toucher des âmes. Je viendrai comme un bulldozer...pour le moment je me tais et cherche une force d'entre mes croyances effritées. Chanter malgré le désenchantement, allez on te le dit toujours :... [Lire la suite]