
Sur un banc
Les écrits sont comme le vent Tu dirais, ça ne sert à rien Toi qui ne reconnais comme bien Que le sonnant et trébuchant
Les mots d’un collier invisible Que l’on porte tel un trésor Ne sont pour un conquistador Qu’un train qui passe, à peine audible
Les paroles, robes légères On s’en souvient quelques secondes Je clique et claque aux cris du monde A quoi ça rime, à quoi ça sert
Ne vois-tu pas cette matière Le champs fertile du noir sur blanc ? Allez viens t’asseoir sur un banc C’est le miroir de l’Univers...
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